Le Général Margueritte
Il est né en 1823 à Manheulles dans la Meuse. Il se distingua à Sedan le 1er septembre 1870 lors de la charge du plateau d’Illy.
L’armée française était presque encerclée par les troupes imposantes des Prussiens, le Général Margueritte décida de charger, cette charge que tout le monde savait vaine.
C’est en donnant cet ordre que le Général fut mortellememnt blessé. Une balle, montant de sa gauche, pénétra dans ses joues, éclatant ses dents, sa langue et un côté du palais.
Malgré sa terrible blessure, le Général à terre hurlait à ses hommes : « EN AVANT, EN AVANT » montrant du bras les troupes adverses. Il transmettra alors le commandement au Général de Gallifet.
Il fut alors emmené à l’Hôtel de Ville de Sedan pour y être soigné. C’est ici qu’il recevra la visite de l’Empereur NAPOLEON III. Il sera ensuite transporté au Château de Beauraing en Belgique comme prisonnier de guerre.
Il décedera le 6 septembre 1870.
La statue du Général Margueritte
La famille du Général Margueritte, qui porte le nom d’une commune des environs de Nîmes, est originaire du Gard, mais les hasards de la vie l’ont fait naître dans le département de la Meuse en 1823.
Brillant officier de cavalerie, il prend part à la campagne du Mexique (1867) avant de prendre le commandement du 1er Régiment de Chasseurs d’Afrique en Algérie. Rappelé en France comme Général de brigade, il est nommé Général de Division le 29 août 1870 pour prendre la tête de la 2ème Division de réserve de cavalerie formée en toute hâte de 4 régiments d’élite et de deux batteries d’artillerie. C’est au moment où la cavalerie va s’élancer contre l’infanterie ennemie qu’il est mortellement blessé, au début de l’après-midi du 1er septembre.
Transporté en Belgique, il meurt à Beauraing le 6 septembre. Cette belle statue pleine d’ardeur tragique, rendue à la France par l’Algérie, (en 1968) a été transportée de Kouba à Floing pour être placée au cœur même de la commune : elle est celle d’un chef exemplaire qui, avec ses cavaliers, se sacrifie pour que l’honneur soit sauf alors qu’il savait la situation sans espoir. Quelques unes de ses plus belles paroles ont été : « ma véritable vocation n’est pas d’être soldat, je n’aime pas la guerre, j’en ai horreur… »